đŸŽ™ïžEn toute simplicitĂ© – EP 2 : Ce que nous dit vraiment l’indicateur VHT, Workforce Management et Pilotage d’activitĂ©s

00:55 : L’indicateur VHT est il biaisĂ© ?

05:22 : Comment évaluer la charge ?

07:00 : Anticiper le nombre de client et le besoin de conseil

11:00 : Conclusion

Dans le deuxiĂšme Ă©pisode de la sĂ©rie spĂ©ciale du podcast En toute simplicitĂ©, les experts Xavier Kelma, Manager Expert GTA chez AlthĂ©a, et Geoffroy d’Argenlieu, PrĂ©sident et co-fondateur de Timeskipper, nous plongent au cƓur d’un indicateur bien connu des directions opĂ©rationnelles : la VHT (Valeur Horaire de Travail), ou chiffre d’affaires par heure travaillĂ©e.

Un indicateur en apparence simple
 mais souvent mal interprété.

La VHT : un indicateur biaisé ?

Premier constat : la VHT peut ĂȘtre biaisĂ©e si elle est utilisĂ©e seule. Comme le souligne Geoffroy d’Argenlieu, « dans des pĂ©riodes d’inflation, le chiffre d’affaires augmente mĂ©caniquement alors que le volume de travail reste stable ». En d’autres termes, une amĂ©lioration apparente de la VHT peut masquer une stagnation – voire une dĂ©tĂ©rioration – de la performance rĂ©elle.

Autre biais identifiĂ© : l’influence des volumes et du pricing. Xavier Kelma rappelle que « vendre un produit plus cher ne nĂ©cessite pas forcĂ©ment plus de travail ». Or, la VHT peut donner une illusion de productivitĂ© accrue sans changement rĂ©el dans les efforts opĂ©rationnels.

Prévoir la charge : au-delà de la donnée brute

Dans l’évaluation de la charge de travail, s’appuyer uniquement sur les donnĂ©es de chiffre d’affaires est risquĂ©. Par exemple, deux clients peuvent gĂ©nĂ©rer un chiffre d’affaires Ă©quivalent, mais l’un aura demandĂ© du conseil, l’autre non. La charge humaine, elle, varie fortement.

C’est pourquoi les experts recommandent de prendre en compte des mĂ©triques qualitatives : temps de contact, typologie des produits, besoin en conseil. « On parle de data depuis tout Ă  l’heure sans le dire », observe Xavier Kelma. « La question, c’est : Ă  quel moment on s’arrĂȘte ? »

L’enjeu : un Ă©quilibre entre prĂ©vision, pilotage et rĂ©alitĂ© terrain

La force du binĂŽme Workforce Management / Pilotage d’activitĂ©s rĂ©side dans sa capacitĂ© Ă  relier l’analyse fine des donnĂ©es Ă  la rĂ©alitĂ© du terrain. Les outils permettent une prĂ©vision Ă  90 % de fiabilitĂ© – ce qui est dĂ©jĂ  excellent – mais l’agilitĂ© managĂ©riale reste clĂ© pour absorber les 10 % restants d’incertitude.

Enfin, Xavier Kelma le rĂ©sume bien : « La seule chose qui ne change pas, ce sont les actions Ă  mener pour rĂ©aliser un chiffre d’affaires. » Une constante dans un environnement en perpĂ©tuelle Ă©volution.