00:25 : Comment bien réussir un projet de Workforce Management / Pilotage d’activités
06:13 : Comment imbriquer ces deux méthodes ?
09:05 : Le rôle des outils staffplanning dans les process
12:27 : Conclusion
Dans ce troisième et dernier épisode de notre série, Xavier Kelma (Manager Expert GTA chez Althéa) et Geoffroy d’Argenlieu (Président et co-fondateur de Timeskipper) abordent une question essentielle : comment mettre en place de manière opérationnelle la combinaison entre Workforce Management (WFM) et Pilotage d’activités ?
Articuler les outils, oui… mais surtout les process
Le point de départ de la réflexion est limpide : les outils ne font que refléter la qualité des process que l’on met en place. Comme le rappelle Xavier Kelma :
“Les outils font ce qu’on leur dit. Je veux résoudre un problème, je me pose des questions, et des outils vont m’aider. Mais ce n’est pas l’outil qui résout le problème.”
L’approche combinée ne peut pas reposer uniquement sur l’intégration technique de solutions cloisonnées. Elle doit s’appuyer sur une réflexion stratégique, portée par la compréhension fine des opérations, des métiers et des données.
Le pilotage commence par la charge de travail
Geoffroy d’Argenlieu illustre l’enjeu du dimensionnement avec une image frappante :
“Avant de commander des bouteilles, un vigneron mesure le volume de vin qu’il pourra produire. Pour les entreprises, c’est pareil : on commence par comprendre la charge de travail.”
Autrement dit, le pilotage d’activités précède et structure le Workforce Management. Il fournit la donnée essentielle qui alimente les algorithmes de planification : la charge réelle à absorber.
Un cercle vertueux à enclencher
Une fois la charge bien définie, le Workforce Management peut s’approprier cette donnée pour construire des plannings ajustés, tenant compte des règles sociales, des préférences collaborateurs et des objectifs de performance.
“Les deux approches s’alimentent mutuellement pour créer un process d’amélioration continue et complètement vertueux”, résume l’animatrice de l’épisode.
Nos convictions
- Commencer par les fondamentaux : analyse de la charge, des flux, du vécu opérationnel.
- Faire dialoguer les outils : les solutions doivent permettre une interopérabilité fluide, mais sur des fondations de process solides.
- Accompagner les projets : un bon outil ne suffit pas. Il faut un projet de transformation global, porté par les métiers et encadré par des experts.
“Un mauvais process nourrira un outil avec de mauvaises données. L’outil fera de son mieux, mais ne compensera jamais une stratégie absente ou bancale.” – Xavier Kelma